Inhibition Totale.

Lundi 22 mars 2010 à 19:54

Ah tiens. C'est joli les lumières qui courent sur ton visage. Elles font briller tes yeux. C'est pas comme s'ils en avaient besoin mais bon. C'est joli quand même. Oh. T'as des jolies mains tu sais. Non. Tu dois pas le savoir. Dommage pour toi. Parce que c'est vrai que bon. On aurait limite envie de les attraper. Voire de les garder. M'enfin bon, tant pis. Et arrête de sourire. Elle est éclairée, la rue. Ca va. C'est bon. On a compris. Euh non. En fait non. On n'a pas compris. Continue. On sait jamais. Parce que si t'arrêtes, il risque de faire vachement sombre. En y réfléchissant bien, y a que toi qui brilles comme ça. Alors t'as raison, va. Continue. Je dis n'importe quoi, hein ? Mais c'est n'importe quoi aussi. T'as qu'à pas me faire tourner la tête comme ça. Ca t'apprendra. Tu sais moi, ça va vite. Il suffit de briller un peu et puis paf. Je suis toute retournée. Et toi tu brilles de partout. De partout...

- Heu... Tu m'écoutes ?

Non. Non, je t'écoute pas. Mais je fais pas exprès. C'est ta faute aussi. Ok, je peux pas te demander de fermer les yeux & de tirer la gueule. Mais peut-être que je devrais. Tu serais moins charmant. Quoi que.
Mais quand même. C'est pas croyable des cils pareils.

*J'ai dû boum-boumer du dedans. Non ? T'as pas senti ?


*Vingt-Trois Août Deux Mille Neuf.

Dimanche 21 mars 2010 à 16:11

dimanche 13 décembre 2009, 13:36 ·

Putain. Putain de Toi. J'aurais dû m'en douter pourtant. J'aurais dû m'en douter bordel. J'aurais dû le savoir. Que même dans le noir, même de dos, et même au milieu de plusieurs dizaines de personnes, on ne verrait que Toi. J'aurais dû le savoir, que Tu brillerais même dans le noir. J'aurais dû m'y attendre. Et encore une fois j'ai été étonnée. Jusque dans le bide. C'est un truc qui te prend et qui te lâche pas. C'est... j'sais pas, c'est comme un mur que tu te prends de plein fouet. T'en as le souffle coupé, tu vois. De voir qu'il y a des gens qui vivent. Fais gaffe mec. Tu vis trop vite. Tu éblouis les autres. Ouais, c'est ça. Tu les éblouis. A danser sur cette putain de limite. La limite de l'acceptable. La limite de l'insolence. Tu danses dessus. Tu l'effleures. Et tu ne marches pas dessus. La titiller. Cette putain de limite. "Mais il est infernal, celui-là !!" Non. Il est juste magnifique. Et c'est étonnant. Parce que t'es un putain de p'tit malin. Tu le sais, oui. Enfin non. Tu le sais pas. Mais tu le vois. Tu le vois, que tu les exaspères. Alors tu attends. Tu les tends. Toi aussi tu la cherches, cette putain de limite. Et tu joues avec. Toujours. Et là, quand c'est fini, quand c'est mort, quad t'es coincé, quand, ça y est, c'est foutu, ça y est, on croit que t'as marché dessus, tu le balances. L'arme fatale. Ton rire. Et là... C'est tellement Toi, tu vois, c'est tellement beau. C'est un soleil. Il n'y a pas d'autre mot. Tu es un soleil. Et alors là, tu les fous en l'air. Tu les roules dans la farine, tu te joues d'eux, et tu reprends le dessus. Juste parce que tu ris mieux. Juste parce que tu vis mieux. T'as encore gagné. Parce que ton rire, c'est un arc-en-ciel. C'est un magnifique bras d'honneur. Ta mère. Je m'en fous. J'fais c'que j'veux. J'ai jamais fait que c'que j'voulais de toute façon. En plus je fais rien de mal. Je suis presque insolent, presque incorrect, mais pas tout à fait. Je suis juste vivant. T'es plus p'tit que tes potes, tu fais limite la moitié de leur taille, et tu t'en fous. On dirait un p'tit bonhomme décidé. Déterminé. Une petite lumière. Ouais. C'est ça. T'es tout petit mais personne ne te marche dessus. Jamais. Parce que tout le monde te remarque & se recule. Juste pour le plaisir de te regarder. De te regarder vivre. Te laisser passer devant et en cela, peut-être, avoir droit à un regard. Un mot. Un bout. Un bout de toi. Un rayon de soleil. Un morceau de vie.

Moi je pense que peut-être, peut-être, c'est la peine d'avoir des gosses. Si c'est pour en avoir un comme Toi, ça doit valoir le coup. Parce qu'avoir un gamin comme Toi, c'est réussir sa vie. C'est avoir fait quelque chose de bien.

Tu es magnifique. Il n'y a pas d'autre mot. J'aimerais te garder avec moi. Moi aussi, je voudrais un bout de Toi. Et encore. Je ne sais pas si j'ai le droit de me plaindre. J'ai eu quelque chose. Un signe de reconnaissance. Et même un sourire. Mais putain, moi aussi je voudrais un bout de Toi.

Mais de toute façon, a-t-on déjà attrapé un soleil ?


Samedi 20 mars 2010 à 18:17

 



De toute façon je sais pas trop par où commencer. Alors le mieux, c'est que je commence pas.


 

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