Inhibition Totale.

Lundi 23 juin 2014 à 11:59


J'admire les enfants parce que ce sont des funambules qui marchent sur le temps avec grâce en se jouant des pertes d'équilibre, parce qu'ils peuvent vous renverser, changer la donne en un sourire et ce sans aucune manipulation.
Juste à force d'évidences.

Dimanche 15 juin 2014 à 22:44


Mes deux Superman, mes deux amours, vous que j'ai failli noyer chacun une bonne dizaine de fois dans mes larmes, et laissez-moi être niaise je m'en fiche, laissez mes bons sentiments tranquilles, laissez-les m'émouvoir là où ils sont, parce que moi je vous aime, je vous aime tellement et tellement fort ça casse la baraque, ça casse tout, et c'est aussi dans ces moments-là, quand je vous suis dans la rue avec une veste trois fois trop grande que vous m'avez prêtée, quand vous me regardez en souriant parce que j'ai dit quelque chose d'insensé ou d'incompréhensible, quand on se lance des clins d'oeil et qu'on est heureux d'être ici, alors oui, c'est aussi et surtout dans ces moments-là que je me sens exister.

Samedi 14 juin 2014 à 21:57


Ok, je devrais faire mille autres choses mais pour l'instant c'est nous, pour l'instant c'est parti. Je vais nous raconter. Parce que j'ai envie d'une histoire et que la nôtre est très belle. Très folle et très belle.

Alors d'abord on n'a pas fait attention. Moi j'étais trop immature, trop peureuse et trop fermée, toi je sais pas et les configurations ne nous ont pas aidés. Après je me souviens, je me souviens très bien, on était bien disposés, après il y a eu les premiers clins d'oeil, et puis après monsieur, ah oui, après monsieur, il y a eu un sacré coup de foudre et on est devenus des amis. Très fort.

Et puis comme on n'est pas bien malins, comme tu es très fier et oh je suis si têtue, on a tout détruit. On a tout explosé et les châteaux de nos rires ont volé en éclats.

Et puis on s'est penchés, gauchement et de mauvaise foi, mais on s'est penchés, et on a ramassé les briques. Une par une. On les a toutes ramassées, et ça a pris énormément de temps, parce qu'il y en a qui avaient volé vachement loin, on a tout ramassé et on a fabriqué du ciment. Et on a reconstruit. Tout. On a posé des putains de fondations entre les tensions et la violence qui subsistaient et qui nous mordaient insidieusement au moment où on s'y attendait le moins. Entre tes éclats de dureté et mes crises de larmes. Et on a tout refait. Très lentement. Sacré chantier. Le plus beau de ma vie. Parce que finalement oui, oui. J'en ai construit moi des monuments. Enfin, j'ai participé. Mais celui-là il est classé cinq étoiles.

Je devrais peut-être me faire architecte.


Vendredi 6 juin 2014 à 10:42

 
C'est toi la connasse insidieuse de mon cauchemar tu représentes tous mes maux de ventre alors voilà je vais me lever je vais sauter à pieds joints très fort sur place je vais t'attraper te mettre dans un placard te mettre au fond tout au fond tout au fond de mon ventre et mettre toutes les bonnes choses par-dessus. 

Dimanche 1er juin 2014 à 17:07

 
Je pense à toi mon pote.

& j'me dis que finalement, t'as d'la chance d'être maudit avec les bretelles.

Ca au moins, ça rentre dans la poubelle noire de la cuisine.

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