Inhibition Totale.

Lundi 8 juillet 2013 à 1:48


Et le voilà, encore, ce moment, ce putain de moment, où j'adore exploser, où je déborde de moi parce que je suis géante, parce que je suis la reine, parce que je suis heureuse. Et mes yeux disparaissent dans les étoiles, et mon ventre sourit, regardez-le, mais regardez-le comme il se marre, et j'ai des milliers de choses qui brillent dans la tête, et ça change des fois où j'ai envie de la fracasser contre un mur, comme quand j'étais petite, il y a deux jours par exemple, je m'en souviens très bien, et il faut courir, il faut hurler, il faut aimer, parce que si je le fais pas maintenant, si je le fais pas maintenant, bah je le ferai après.

Alors pourquoi attendre ?

Jeudi 4 juillet 2013 à 22:34


"Un violent désir d'amour."

Mercredi 26 juin 2013 à 20:32


C'est vrai que j'aime pas mal, quand même.

Dimanche 5 mai 2013 à 6:03


Je sais pas. Encore une fois, je sais pas. C'est construire des châteaux d'éclats de rire. Des soleils de cris. Des sourires en cascade. C'est comme si nous, tout seuls, séparément, on était des petits soleils. Et ensuite on rayonne les uns sur les autres. On est comme un puzzle en fait. Et quand on est là, quand on est tous, quand on est nous, on s'assemble et ça fait du bonheur. C'est niais, c'est ridicule comme image. Mais c'est juste. Mais c'est ça. C'est exactement ça. Et puis je m'en fiche, j'ai envie d'être heureuse. Je fais ce que je veux. C'est à moi. C'est comme une bulle. C'est une bulle. Et ça, on n'y arrive que quand on est tous. Ou presque. Chacun a exactement sa place mais tout le monde bouge. Et les rires flous, et le mal de joues, et les tourbillons. Alors oui, c'est manichéen. C'est imagé. Mais chaque fois mon coeur menace d'exploser alors laissez moi. Vous ne pouvez pas savoir. Personne. Et puis, en attendant, puisque c'est ridicule, venez nous les prendre, nos rires. Venez prendre cette douceur permanente dans mon ventre. Dans mon plexus solaire. Allez-y, frayez-vous un chemin entre mes côtes et venez arracher les arcs-en-ciel. Je n'aurais jamais pensé rêver de groupe. D'ensemble. De bonheur collectif. Encore une belle surprise putain. Encore une. Merci mille millions de milliards de fois.

Multiplié par l'infini.

Lundi 25 février 2013 à 2:27


J'ai souri tellement fort que j'en ai mal aux joues.
Je Nous aime tellement fort que j'en ai mal au coeur. Au ventre. Partout. Tellement. Tout le temps. C'est fou.

Lundi 7 janvier 2013 à 1:17


Mais le problème c'est ça. Mais le problème c'est toujours le même. C'est toujours pareil. Vous êtes bien gentils mais vous me tordez le ventre. Tous. Tous. C'est toujours pareil. C'est toujours la même chose. Vous me déchirez les entrailles. Laissez-moi tranquille. Laissez-moi avec mes jouets, mes histoires et mes doudous. Laissez-moi faire semblant que je ne comprends pas vos allusions plus ou moins douteuses. Moi j'ai rien demandé. Juste qu'on me laisse chialer tranquille. C'est franchement pas grand-chose. J'ai rien. Rien, rien, rien. Rien à donner. Alors laissez-moi essayer de refermer mes doigts sur les courants d'air que je poursuis en trébuchant. J'tiens pas debout. Alors allez voir ailleurs. Merde.

Mercredi 2 janvier 2013 à 20:23


Je Nous aime tellement, tellement, et quand on est là, quand on est Nous, je suis tellement heureuse que j'ai envie d'exploser.

Comme quoi, il y a des choses qui ne changent pas.

Comme quoi. Ca vaut quand même le coup, tout ça.

Samedi 17 novembre 2012 à 2:27

 

"On meurt tous de stupeur et de bonheur tragique

Au coeur de nos centrales de rêves analgésiques

On joue les trapézistes de l'antimatière

Cherchant des étoiles noires au fond de nos déserts"
 


Lundi 12 novembre 2012 à 2:37


J'voudrais t'aimer, là, tu vois, tellement fort que j'en aurais mal au ventre, tellement fort que ça me ferait pleurer. Je voudrais. Vraiment.

Bah j'vais pas m'gêner mon pote. Oh que non.



Mardi 4 septembre 2012 à 0:39


Mais je sais pas, mais je peux pas, alors il faut que j'arrête. Il faut que j'arrête moi, de vivre pour les autres. Parce que je ne vivrai jamais pour moi. J'ai une formidable qualité, formidable, incroyable. Mon point fort c'est que finalement, finalement, je dois pas vraiment avoir d'attaches. Pas des vraies, je veux dire. Les gens entrent & les gens sortent. & moi je maîtrise pas. Alors au lieu, au lieu, au lieu d'en gerber, faudrait voir à en profiter. A se casser. Parce que moi, moi ça veut dire que j'pourrais voyager. Je m'accroche, je m'accroche et ça me fait mal, mal d'aimer autant, alors que ça se peut pas, c'est n'importe quoi, moi j'sais pas aimer, j'veux dire, personne m'a jamais appris, j'ai pas eu droit au mode d'emploi, et maintenant j'aime mal, et je donne tout, tout, tout, et je donnerais toute ma vie à des gens qui s'en serviraient pour caler leur table bancale ou que sais-je encore. Alors faut pas, faut arrêter, faut pas vivre en fonction. Faut pas vivre en fonction parce que j'aime trop. Et c'est pas assez réciproque.

Ca vaut pas le coup.

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