Inhibition Totale.

Vendredi 13 mai 2011 à 18:28



J'aime bien courir très vite. Parce que je ne pense plus à ma destination.

Et quand on va nulle part, ça aide.

Samedi 22 janvier 2011 à 19:37

 

C'est peut-être finalement ça que je préfère chez toi. Cette capacité que tu as à me faire morfler jusqu'au bout. Avec élégance.Pousser le luxe jusqu'à me donner envie de me fracasser le crâne contre la vitre. De me vider lentement. Jusqu'aux cailloux que tu m'as faits avaler. Histoire de me laisser dans l'état dans lequel tu m'as trouvée. Merci. D'avaler du verre. De mourir de ta voix. C'est à se jeter sur les rails. Quoique. Tu t'es reculé. Je ne t'aurais même pas éclaboussé. Comment morfler jusqu'au bout. C'est comme se poser légèrement sur ton épaule au lieu de s'écraser à tes pieds. C'est comme essayer de retrouver sa respiration. C'est comme d'habitude. Je suis pas immunisée, non. Ce n'était certainement pas le train qui tremblait comme ça. Et passer sous un tunnel, aux dernières nouvelles, ça fait mal aux oreilles, ça déchire pas le bide. On n'est même pas passés sous un tunnel, en plus. Tu ris à m'en crever les yeux. Alors puisque tu ne me l'as pas demandé je te le dis: je ne vais pas forcément très bien, je commence à en avoir assez de l'école, je suis une catastrophe en conduite, j'ai beaucoup changé et je vais bien mieux, j'ai grandi, tumefaismorfler. Je pense à toi tous les jours. C'est ridicule et risible mais je suis ridicule et risible. Et mon comportement serait à peu près justifié si j'avais quatorze ans. Le problème c'est que j'en ai dix-huit. Dommage. Dommage. Je te rassure: tu brilles même de loin. Même de loin. Bordel.

Je m'y voyais déjà. Je les voyais déjà. Ton air incrédule, tes grand yeux et les cascades de tes éclats de rire. Même que des fois moi je vomis. Hé bah non. Bien fait. A ma lâcheté, à mon ego, & à mon cul_

(Peut-être, mais j'y tiens.)

Dimanche 3 octobre 2010 à 17:18


Se traîner sur du gravier & s'écorcher consciencieusement la peau. Comme une lame qui te vrille la cage thoracique & qui arrache lentement chacune de tes côtes. En rythme. Tac, tac, tac. Et avec détachement. Comme se faire arracher le coeur par intermittence. C'est comme ne plus avoir d'air, comme une disparition des évidences. C'est comme suffoquer en essayant d'atteindre la rive, comme s'exploser la cage thoracique en continu. C'est comme se déchirer méthodiquement les poumons. C'est comme se faire broyer le coeur & retapisser sa chambre avec les lambeaux, c'est comme la mort des Peut-être au profit des Ta gueule. C'est comme se faire arracher lentement les tripes et les remplacer alternativement par du plomb et par du vide. C'est comme n'avoir pour plexus solaire qu'un courant d'air, prendre de l'élan pour courir droit dans le mur. C'est comme une énorme claque, une gifle inattendue,  une monstrueuse droite. C'est comme tomber de vingt mètres de haut, c'est comme crever des Et si comme on éclate des ballons, c'est comme avoir un trou à la place du ventre. C'est comme se faire arracher une certitude. C'est comme un vertige continuel,  c'est comme avoir envie de se rouler en boule par terre et de rester prostrée pour le restant de mes jours. C'est comme être un noeud. Un gros noeud de merde. C'est comme contenir une explosion. Ca donne forcément une implosion. Forcément. 'Till I collapse. Mais ta gueule. C'est comme mâcher des bouts de verre, c'est comme cracher du vent, c'est comme se remplir de vide. C'est comme être en ruine, c'est comme essayer de voler et s'écraser sans aucune échappatoire, c'est comme se faire pulvériser.

C'est comme devenir folle.

 

C'est à se mordre le ventre, à se fracasser le crâne contre un mur, à s'exploser contre un arbre. A se jeter du haut d'un pont, à hurler à s'en déchirer les cordes vocales. C'est à se faire vomir.

 

C'est pas cool, quoi.


Samedi 21 août 2010 à 23:37




J'ail'impressionquejevaisexploser.



 

Jeudi 12 août 2010 à 21:03


J'aimerais me rouler en boule par terre, et rester prostrée jusqu'à la fin de mes jours. Voilà.

Lundi 9 août 2010 à 16:30


Parce que quand ma haine va plus vite que mes mots je peux pas me planter. Du moins pas à mes propres yeux. Et les tiens... Les tiens, j'les crèverai.

Mardi 22 juin 2010 à 20:38


Non. Non, on retiendra bien plus. T'as pas vu que je tourne les pages comme j'aimerais te caresser le dos ? Que je bois tes mots comme j'aimerais te dévorer ? Non, on gardera pas que ça, non. On gardera tes yeux. L'intelligence, la vivacité dedans. Et ces putains, ces putains de cils autour. On gardera les moindres détails. Tes gestes. T'es mal rasé. T'arrives pas à m'engueuler. Ton poing serré, tes bras & comment t'es fait. Comment t'es bâti. On retiendra ton sourire, et la douceur autour de toi. L'intelligence. On retiendra le son de ta voix. La réaction qu'il provoque. Ta gueule, laisse-le parler. On retiendra les sentiments. La sensation d'être vraiment stupide. L'impression de ne rien savoir. Comme c'est bon de se sentir conne à côté de toi. De se perdre dans tes yeux. De te toucher. Wow. J'arrive pas à faire quelque chose de bien sur toi, quelque chose de construit. Peut-être parce que tu me fragmentes. Ouais. C'est ça. Tu m'exploses pas, tu m'éclates pas, c'est tout doux. Mais tu me fous un peu en l'air quoi. Tu fais surgir en moi des traits de caractère dont je n'avais pas idée. Je ne me pensais pas capable. De. Vouloir quelqu'un. Voilà. Tu me retournes, tu me mélanges et je ressors différente. Un peu. Mais ça fait pas mal. C'est doux. Alors je profite.

Lundi 31 mai 2010 à 19:10

  
 Tes cils putain. Tes cils. Eyelash. C'est exactement ça. Cil, c'est joli, léger, et ça descend de temps en temps. Mais Eyelash. Eyelash. Oh God. Eyelash. C'est long lascif libidineux langoureux liberté glissant allumeur illégal liquide lointain lent lacrymal liquéfiant illisible loukoum allusion lamé lyrique lâcher-prise illusoire illico liminaire limpide latent licencieux illimité labyrinthe mélancolie illumine violence calme filigrane noble délivre lassitude lécher litanie difficile bleu lumière indocilité libellule folie lunatique. On pourrait bâtir un empire sur tes cils.
 
La violence de ton calme latent me laisse folle. Allumée par la langueur de tes longs indocils lascifs. & illico la litanie perpétuelle de ta lassitude m’enlace virtuellement. Liberté de ta mélancolie illimitée. Illuminer ton illégalité qui glisse lentement. Allusion à mon lâcher-prise illusoire. Limpidité d’un labyrinthe lointain. Lyrisme que délivre la lumière en filigrane. Elévation gracile.  Lunatique libellule liquide. Bleu illisible. Obnubilée par ta noble désobligeance. Impossible à clouer. Insensible allongement. Et lécher cette insaisissable oblique.
  
Lente folie.


Hé ben voilà !

Samedi 22 mai 2010 à 10:29


J'aime bien quand tu me regardes. Mais pas trop longtemps parce que ça me stresse.

Mercredi 21 avril 2010 à 23:33


_T'es à gerber. Fais juste gaffe que ça t'atterrisse pas dessus.

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