Inhibition Totale.

Lundi 22 décembre 2014 à 20:25

 
Ok
Mais maintenant c'est fini, mais maintenant c'est parti, j'vais rayonner & puis vous verrez

Dimanche 14 décembre 2014 à 10:03

 
& c'est toujours pareil, c'est toujours la même chose, vous me déchirez jusqu'à l'os et je me laisse faire. Vous me sucez jusqu'à la moëlle pendant que je m'extasie sur votre violence et je vous regarde boire mon sang d'un air attendri pour me conférer l'illusion que je vous donne quelque chose. Après il me reste plus rien, rien, rien, deux / trois souvenirs idiots et des fantasmes stériles, mais ça nourrit pas trop alors je reste bloquée à mon mètre soixante-dix et quelques pourri, et après qui va attraper la bouffe sur l'étagère ?

Mercredi 10 décembre 2014 à 20:10

 
Ca y est, ça y est, je crois que j'ai compris, je crois que je sais, je crois que j'ai trouvé le sens, le sens, c'est précisément de chercher où le placer. Où le mettre, où l'orienter, quelles courbes lui faire emprunter une fois qu'il est construit, par les choses, les circonstances ou les autres, ou les êtres, et alors là, décider dans quels vides le placer. Puisque tout est vide. Choisir ce qu'il vaut la peine de féconder et laisser le reste en friche. Les trucs stériles, les histoires creuses, les figurants en trompe-l'oeil. C'est peut-être normal de se tromper autant. De se tromper tout le temps. 

Mais c'est peut-être ma faute, aussi.

C'est pour ça qu'il faut décider de la fin et construire aussi sa propre téléologie, j'imagine. Poser le terme & donner le sens

Mercredi 3 décembre 2014 à 22:03

 
Je crains fort d'avoir envie de mordre mes souvenirs plutôt que toi


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