Inhibition Totale.

Jeudi 22 mai 2014 à 15:00

 
On me souffle dans l'oreillette que non

Mercredi 9 avril 2014 à 20:32

 
J'espère sincèrement qu'il y a un nombre limite de fois où on peut espérer mourir de solitude

Lundi 10 mars 2014 à 2:11

 
Si tu savais. Si tu savais comme elle m'explose cette phrase. Chaque fois. Chaque fois mon coeur éclate en mille morceaux, chaque fois il se brise. Cette phrase je la rêve, c'est mon but ultime, c'est ce que je veux, ce que je souhaite le plus ardemment au monde, je veux l'entendre, toujours, tout le temps, nuit et jour, au rythme d'une respiration, n'importe laquelle, je m'en fous, mais j'en rêve. C'est mon refuge idéal, mon amour jamais vécu, la sérénité que j'attends en chialant toutes les nuits, c'est tout, tout, tout. Cette phrase je l'espère le plus fort au monde. Je rêve de dormir dedans, de ne plus avoir froid et de combler les vides. Je voudrais y arriver. 

C'est pas terrible mais c'est l'idée, j'essaierai de refaire les mots pour qu'ils soient en accord avec mes sentiments et les noeuds de mon ventre, bisous

Dimanche 29 décembre 2013 à 22:30

 
Est-ce que c'est de ma faute si chaque fois que je vous vois j'aime tellement que mon coeur est grand comme dix fois le ciel ?

Samedi 14 décembre 2013 à 17:56

 
Il n'y a pas si longtemps avec mon copain Maxime on regardait des courts-métrages d'animation. Au bout d'un moment il m'a montré la chaîne d'une école spécialisée là-dedans. L'école des Gobelins ça s'appelle. Il me semble. Et on a vu une petite vidéo où une jeune fille est tout le temps suivie par un crocodile bleu. Tout le temps. Et elle en peut plus, et elle en crève, parce que lui, le crocodile, il se met entre elle et les gens, entre elle et elle, et il avorte tous ses rapports sociaux. Il les étouffe. Au bout d'un moment elle éclate, elle explose, elle hurle et elle lui jette des trucs dessus. Et le crocodile est très malheureux, très triste, alors elle le prend dans ses bras et ils finissent par s'entendre. Elle arrive à le respecter et à vivre avec lui. Et en fait, le crocodile bleu, c'était sa timidité. Alors c'est l'idée. Alors c'est ça. Mon crocodile à moi, il est pas uniquement bleu, peut-être sur une partie de la queue ou une voire deux pattes à la rigueur, mais si chaque angoisse avait une couleur le mien serait un sacré arc-en-ciel. Mais je suis sûre d'en avoir un. Tout le temps. Il me suit insidieusement et parfois il me broie la nuque. Il me tord le ventre. Il me fait des noeuds dans la tête. Avec ses pattes il va dans des endroits où il a pas le droit d'aller. Des endroits qui sont que  à moi. Et il lacère l'intérieur de mon plexus. Et c'est pas normal. Et c'est interdit. Alors je vais me battre moi aussi. Je vais me battre contre les cailloux qui me déchirent le ventre. Parce qu'ils sont trop nombreux. Ils prennent toute la place. Et après j'ai plus faim. J'ai une boule dans le ventre qui me fait affreusement peur. Parce qu'elle grossit et moi j'ai peur qu'elle m'avale. J'ai peur de souffrir. De me lacérer la cage thoracique avec des évidences. J'ai peur, j'ai très très peur, j'ai jamais eu aussi peur et parfois j'en étouffe. Alors je vais me battre. Pour rétablir l'ordre des choses et glaner des sourires et de la chaleur. Et toutes les angoisses qui me déchirent le bide parce qu'elles sont derrière moi et que je les vois pas venir quand elles me tombent dessus, je voudrais qu'elles passent devant. Pour les regarder en face. Et après, peut-être que j'achèterai un étang, que je construirai une maison à côté, et qu'avec mon croco, on se marrera bien. 
Peut-être.

Lundi 30 septembre 2013 à 19:22


J'ai le coeur qui déborde.

Mercredi 21 août 2013 à 19:50


Ouais d'accord, ok, mais c'que tu comprends pas, c'que tu sais pas, c'est que moi, avec ma gueule enfarinée et mes idées débiles, je m'y attends toujours. Toujours, toujours, toujours. Je cherche sous le moindre brin d'herbe, je passe la vie au peigne fin, je confie mes murmures au vent en espérant qu'il les portera au-delà de mes lèvres, je soulève les cailloux et j'y glisse toute mon âme, toutes mes forces, tout mon être, je cherche partout, je scrute les nuages et je regarde au fond de moi-même, je tamise toutes les plages et aussi toutes les plaines, je cherche désespérément, j'attends de trop près et après j'y laisse mon tamis, mon peigne et mes illusions.

Vendredi 9 août 2013 à 18:59


& chaque année à la même époque, c'est pareil. Je cours après les fantômes des vies parallèles, sans cesse, toujours, tout le temps. Je rêve des années. Hé dis, sûr qu'elles se croisent jamais ? Je crois que j'aimerais fausser les théorèmes et relancer les dés, rejouer, avancer et provoquer le hasard. Je serais prête à traverser le temps pour enfin respirer mais il y a trop de secondes de travers et elles me narguent. Les vies parallèles putain, pour une poignée d'années, pour quelques kilomètres, elles me longent, elles passent à gauche, à droite, et moi je les regarde et je cours mais le timing fout le camp. & ma sociabilité avec, je crois.

Vendredi 2 août 2013 à 20:26


Il faudrait balancer tout ça, mais j'ai pas le courage et ça me colle et je suis fatiguée

Samedi 13 juillet 2013 à 3:28

C'est toujours très curieux, de jouer au finambule émotionnel, parce qu'alors on ne sait pas, parce qu'alors on ne sait rien, comment définir ses larmes, dans quelle catégorie les ranger, on sait juste que le moment est très beau et qu'il faut en profiter avant que

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